Chômage & criminalité |
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Chômage et
criminalité
La communauté chypriote turque a subi et continue à subir des problèmes sociaux et économiques créés par lafflux continu des colons dans les régions occupées. Les journaux dans la partie occupée écrivent: "Le groupe parlementaire" du parti républicain turc a demandé à "lassemblée" deffectuer une enquête sur le problème causé par la présence à Chypre denviron 5.000 "touristes de la Turquie, sans permis". Yeniduzen 22.1.86. Conformément à la "proposition" du parti républicain turc, laffaire doit être examinée par rapport à "laugmentation du chômage des Chypriotes turcs" et aux problèmes créés par le fait qu "ils sont obligés démigrer car ils ne peuvent pas trouver de travail". Le problème présenté par le parti chypriote turc nest pas nouveau. Or, les dangers pour la communauté chypriote turque deviennent de plus en plus apparents dans toute leur étendue et leur intensité. Depuis 1975, quand un rapport dun contingent de la force de paix de lONU à Chypre sest référé à "des cas dincidents violents entre les Turcs et les Chypriotes Turcs à Varosha", jusqu à ce jour, beaucoup de choses se sont passées. Nous mentionnons les suivantes: "Selon des témoignages de la police il y a eu une hausse de la criminalité à Nicosie, Morphou, Lefka et Fammagouste. Ceci est dû en grande partie aux agissements de certaines personnes de niveau inférieur, venues de Turquie. 67.000 personnes sont arrivées à Chypre de la Turquie en un an et 53.000 sont rentrées. La majorité de ces 14.000 personnes qui se sont mêlées à la communauté chypriote turque sans obtenir de permis de résidence et sans trouver de travail, sont malheureusement des individus aux mauvaises intentions, possédant des casiers judiciaires ayant des tendances au crime. Ce sont des voleurs, des prostituées professionnelles ...", journal turc Tercuman, 23.7.76. Deux ans plus tard, le chef Chypriote turc Fazil Kutchuk a demandé que "les nouveaux arrivés Turcs, complètement illettrés" retournent en Turquie "avant quils ne transforment Chypre en tombeau" Halkin Sesi, 25.5.78. Le journal turc Gunaydin, 21-28.1.86, à écrit dans un supplément sur Chypre occupée: "Par suite de lafflux incontrôlé des colons turcs à Chypre .... les cas de vols, de viols et dattaques ont augmenté à tel point que si nous examinons ce qui sest passé ici lannée dernière en ce qui concerne la population, nous verrons que nous sommes le seul pays à avoir gagné le titre mondial à ce sujet". Dans la même édition, Gunaydin répète tout quil a été écrit dans dautres journaux turcs et chypriotes turcs, p. ex que les colons sont "inutiles et non compatibles avec la structure sociale" de la communauté chypriote. En même temps, il critique les "autorités" en leur rejetant la responsabilité de ce problème sérieux auquel la communauté est confrontée. Kutlu Adali, dans Yeniduzen 16.6.93, décrit comment quelques Turcs du continent qui sont des criminels professionnels et qui viennent dans la partie occupée sans aucun contrôle, commettent leurs crimes et sen vont librement, et du moment qu "ils sentent quils peuvent commettre des crimes, en toute sécurité ils restent et ils projettent dautres crimes" et il ajoute que "ces criminels ne sont pas des Chypriotes turcs mais ils essayent de nous tromper en disant quils sont des nôtres. Sans doute les dirigeants chauvins turcs sont-ils coupables de tout crime commis ici. Par leur politique erronée ils ont jeté notre pauvre peuple aux loups affamés."" A cause de leurs petites intérêts et de leurs sièges ils ont fait de notre beau pays un abattoir sanglant. Et quand nous écrivons la vérité, il y en a qui se fâchent. Est-ce quil y avait des crimes à Chypre avant le 20 juillet 1974? Ceux qui sont âgés entre 40-60 ans ont été les témoins de très peu de crimes pendant un demi - siècle." Yeniduzen, 30.8.94 écrit: Dans beaucoup de maisons de Nicosie, ne vivent plus de Chypriotes. Les femmes chypriotes ne balaient plus et ne nettoient plus les trottoirs devant leurs maisons."
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