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Annexe 4 |
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Extrait du rapport du Comité européen sur la population (CDPO) "Evolution démographique récente en Europe, 1991" (Section:Chypre) POPULATION La population de Chypre est estimée avoir atteint 706 900 au 1er janvier 1991, alors qu'elle était de 698 800 un an plus tôt ce qui représente un accroissement de 1,2%. Pendant les années 80, le taux de croissance démographique s'est constamment maintenu au – dessus de 1%, avec une moyenne de 1.1 pour la période, et un sommet de 1,3 pour 1983 – 84. L'augmentation de la population est essentiellement due à l'accroissement naturel. La migration nette a été positive, mais faible.
NUPTIALITÉ ET DIVORTIALITÉ Mariages A Chypre persiste le préjugé qui empêche de se marier pendant une année bissextile, de crainte que le mariage ne soit malheureux. Nombre de mariages qui auraient dû être célébrés dans une année bissextile sont soit avancés soit repoussés d'une année. Ainsi, les mariages suivent un cycle quadriennal, avec un creux pour l'année bissextile et des sommets au cours des années précédant et suivant celle – ci. En 1990, le nombre des mariages a été estimé à 6502, et le taux brut de nuptialité à 9,3 pour 1000. Dans les années 80 on a constaté une tendance à l'abaissement de ce taux brut, établi selon la moyenne quadriennale, pour éliminer l'effet de l'année bissextile. De 10,4 dans la période 1979 – 1982, le taux brut de nuptialité s'est abaissé à 9,1 pour les périodes 1986 – 1989 et 1987 – 1990. En même temps qu'une diminution du taux brut de nuptialité dans les années 80 on a constaté une élévation de l'âge au premier mariage, tant pour les femmes que pour les hommes. De 23,2 ans pour les femmes entre 1979 et 1982, l'âge moyen au premier mariage est passé à 24,0 en 1987 – 1990. De même, pour les hommes, l'âge moyen au premier mariage est passé, pour les mêmes périodes, de 26,0 à 26,8, moyenne sur quatre ans – pour éliminer l'effet de l'année bissextile – le taux brut de natalité a diminué peu à peu de 20,4 pendant la période de 1982 – 1985 à 19,6 pour 1984 – 1987 et a atteint 18,8 pour la dernière période quadriennale, 1987 – 1990. L'indicateur conjoncturel de fécondité, qui décrit le comportement reproductif sans l'influence de l'évolution de la structure par âge, a suivi constamment cette même tendance à la baisse, de 2,46 dans la période 1982 – 1985 à 2,37 de 1987 à 1990, ce qui dépasse nettement le seuil de remplacement. Dans les années 80, la fécondité aux âges de procréation s'est écartée du type "sommet tardif', à fécondité maximale de 25 à 29 ans, pour adopter le type "sommet précoce" à fécondité maximale entre 20 et 24 ans. La part de chacun de ces groupes d'âge dans la fécondité d'ensemble a été de 33,7% et de 32,3% dans la dernière période quadriennale, 1986 – 1989. Les naissances hors mariage demeurent négligeables, avec moins de 1% du total. Au cours des années 80, on a noté une lente élévation de l'âge moyen des femmes à la première naissance et aux naissances subséquentes, de 23,9 et 26,3 ans pour 1980 – 1984, à 24,5 et 26,9 ans pour 1987 – 1990.
MORTALITÉ Le nombre de décès a atteint quelque 6000 en 1990, et le taux brut de mortalité, 8,5 pour 1000 habitants. L'espérance de vie à la naissance, selon les dernières tables de mortalité pour la période 1985 – 1989, est estimée à 73,9 pour les hommes, 77,8 pour les femmes, contre respectivement 73,9 et 77,8 pour 1983 – 1987. Seules les femmes ont accru leur espérance de vie, augmentant ainsi l'écart entre les sexes à 4,4 ans. La mortalité infantile est estimée à 11 pour 1000 naissances vivantes.
Divorces Le nombre des divorces s'est accru au cours de années 80, mais il demeure faible, selon les normes européennes, avec un taux brut de divortialité provisoirement estimé à 0,6 pour 1000 habitants en 1990. L'indicateur conjoncturel de divortialité représentant la proportion des mariages dont on prévoit la dissolution par divorce, s'est élevé de 42 pour 1000 en 1980 à 70 pour 1000 en 1989.
FÉCONDITÉ Le nombre des naissances est estimé à 13 311 en 1990, ce qui donne un taux brut de natalité de 19 pour 1000 habitants, contre 12 750 naissances et un taux brut de natalité de 18,3 en 1989. En dépit de cette augmentation par rapport à l'année précédente, le taux brut de natalité a marqué une tendance à la diminution au cours de derrières années 80. Si l'on prend la
MIGRATIONS Les mouvements migratoires, dans le territoire placé sous juridiction du gouvernement, sont faibles et laissent un solde migratoire positif.
DÉCISIONS DU GOUVERNEMENT ET LÉGISLATION Les décisions du gouvernement et la législation adoptées en 1990 et intéressant les questions démographiques générales comprennent:
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