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Extrait du communiqué final de la conférence au sommet du Commonweaith de 1983 (Nouvelle Delhi, novembre 1983)
Le communiqué final publié à l'issue de la conférence au sommet qui réunissait en novembre 1983 à la Nouvelle Delhi les chefs d'Etat ou de gouvernement du Commonweaith contenait le passage suivant concernant Chypre: "Les chefs de gouvernement ont condamné la déclaration faite le 15 novembre 1983 par les autorités chypriotes turques, portant création d'un Etat sécessionniste dans le nord de Chypre, sur le territoire sous occupation étrangère. Approuvant pleinement la résolution 541 du Conseil de sécurité, ils ont dénoncé la déclaration comme légalement non valide et ont réitéré lappel lancé pour sa non - reconnaissance et son annulation immédiate. De plus, ils ont demandé à tous les pays de s'abstenir de faciliter ou d'aider, de quelque manière que ce soit, l'entité sécessionniste illégale. Ils ont considéré cet acte illégal comme un défi lancé à la Communauté internationale et ont exigé l'application des résolutions pertinentes des Nations unies concernant Chypre. A ce moment difficile pour un pays membre du Commonweaith, les chefs de gouvernement, réaffirmant leurs communiqués de Lusaka et de Melbourne et rappelant les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, ont promis leur soutien renouvelé à l'indépendance, la souveraineté, l'intégrité territoriale, r unité et le non-alignement de la République de Chypre et à cet égard, ont exprimé leur solidarité envers leur collègue, le Président de la République de Chypre, M. Spyros Kyprianou. Ils ont décidé d'établir, à un haut niveau, un groupe spécial d'action du Commonweaith pour Chypre, que aiderait à assurer l'application de la résolution 541 du Conseil de sécurité. Le groupe, outre le Secrétaire général du Commonweaith, serait composé des cinq pays suivants: l'Australie, la Guyane, l'Inde, le Nigeria et la Zambie. Pour terminer, les chefs des gouvernements ont vivement recommandé à tous les pays ainsi qu'aux deux communautés de Chypre de s'abstenir de toute mesure qui pourrait aggraver davantage la situation".
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